~ La mémoire humaine ~
La mémoire humaine a-t-elle une limite ?
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Bienvenue sur le site de notre TPE, réalisé par Emma B., Honorine D. et Léonie D., élèves de 1ère S au lycée Blaise Pascal de Longuenesse en 2015/2016. Bonne visite !

 

7) L'Alzheimer : une maladie encore incomprise

         


      Alors qu’elle touche un nombre croissant de personnes, notamment en France, la maladie d’Alzheimer est encore mal cernée par les scientifiques. Même si les méthodes de diagnostic progressent, les causes précises de la maladie restent encore mystérieuses et les traitements, inefficaces.
         

         Le 25 novembre 1901, Auguste Deter, âgée de 51 ans, est admise à l’hôpital de Francfort en Allemagne. Souffrant de ce que l’on appelle à l’époque une « démence », elle est prise en charge par le docteur Alois Alzheimer, qui la suivra jusqu’à ce qu’elle décède, quatre ans et demi plus tard. N’étant pas parvenu à expliquer, du vivant de sa patiente, les causes de sa maladie, le médecin allemand décidera d’autopsier son cadavre et découvrira alors des lésions cérébrales qui, aujourd’hui encore, sont utilisées comme marqueur de la maladie désormais connue sous le nom de la maladie d’Alzheimer.
       La maladie d’Alzheimer est une maladie dégénérative (qui s'aggrave avec le temps), qui engendre un déclin progressif des facultés cognitives et de la mémoire. Peu à peu, une destruction des cellules nerveuses se produit dans les régions du cerveau liées à la mémoire (cortex enthorinal) et au langage.
        D’après les hypothèses des chercheurs, l’accumulation des  protéines bêta-amyloïde et tau dans le cerveau serait à l’origine de la maladie d’Alzheimer. Le dépôt de la protéine bêta-amyloïde forme des ''plaques amyloïdes''
, situées à l'extérieur des neurones. De plus, l'aggrégation de la protéine tau sous forme de filaments engendre des ''dégénérescences neurofibrillaires'', à l'intérieur même des cellules nerveuses. Le cerveau atteint se rétrécit à cause de la mort des cellules nerveuses.
        Avec le temps, la personne atteinte a de plus en plus de difficultés à mémoriser les événements, à reconnaître les objets et les visages, à se rappeler la signification des mots et à exercer son jugement.
           En général, les symptômes apparaissent après 65 ans et le taux de personnes atteintes de la maladie augmente fortement avec l’âge. Cependant, contrairement aux idées reçues, la maladie d’Alzheimer n’est pas une conséquence normale du vieillissement.
         La maladie d’Alzheimer touche environ 1 % des personnes âgées de 65 ans à 69 ans, 20 % des personnes ayant de 85 ans à 89 ans et 40 % des personnes ayant de 90 ans à 95 ans. Elle touche surtout la mémoire à court terme, dans ses débuts. L’Alzheimer peut être vu comme une forme très accélérée de vieillissement. En théorie, si nous vivions jusqu’à 150 ou 160 ans, il est quasiment certain que nous aurions tous l’Alzheimer. D’après les chercheurs, pour que l’Alzheimer survienne dans la soixantaine, il faut être prédisposé à la maladie par l’hérédité, les habitudes de vie, etc.
        En France, on compte environ 850 000 malades. Le nombre de cas prévus en 2020 devrait atteindre 1 million et 1,6 millions d’ici 2040.
          Aujourd'hui, dans un monde moderne, l'Homme délègue de plus en plus une partie de ses informations personnelles à la mémoire informatique. Instinctivement, nous voulons éviter d'apprendre des informations superflues afin d'en retenir d'autres. Qui retient par coeur tous les numéros de téléphone de tous ses contacts ? Pratiquement personne, peut-être à part les hypermnésiques. Chez certaines personnes atteintes de troubles de la mémoire, cette mémoire informatique se révèle très utile, par exemple pour les individus atteints de trous de mémoire récurrents. Il est alors intéressant d'étudier la mémoire virtuelle, car ne l'oublions pas, l'Homme est le créateur de cette formidable technologie.
 
 



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