~ La mémoire humaine ~
La mémoire humaine a-t-elle une limite ?
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Bienvenue sur le site de notre TPE, réalisé par Emma B., Honorine D. et Léonie D., élèves de 1ère S au lycée Blaise Pascal de Longuenesse en 2015/2016. Bonne visite !

 

I) Plongée au coeur du mécanisme de la mémoire...

          Le fonctionnement de notre mémoire est un système difficile à analyser et encore peu connu. De nombreuses interrogations subsistent et divisent la communauté scientifique. N’êtes-vous pas curieux d’en savoir un peu plus sur cet organe qui suscite tant d’admiration ? Révélations…

1) Le cerveau, un archipel étendu et complexe

          À la naissance, notre cerveau pèse environ 340 grammes. Un an plus tard, il atteint 935  
grammes. Sa taille et son poids deviennent définitifs à partir de l’âge de 5 ans. Le cerveau ressemble à une noix mais il est moelleux comme une éponge car il est composé d’eau à presque 80 %.
         Protégé par la boîte crânienne, le cerveau constitue une véritable architecture très organisée. Il est composé de plusieurs parties qui ont chacune des rôles spécifiques, tout en étant complémentaires les unes des autres. Dans le langage courant, le cerveau (appelé également encéphale), englobe ses hémisphères et les structures proches de celles-ci comme le tronc cérébral, le cervelet… Le cerveau étant complexe, nous allons seulement découvrir les principaux éléments qui le constituent et qui jouent un rôle essentiel dans le processus de mémorisation.


 
  • Les hémisphères cérébraux
  •           Les hémisphères cérébraux forment les parties les plus volumineuses du cerveau. Ils sont au nombre de deux : un hémisphère droit et un hémisphère gauche. On parle souvent de cerveau droit et de cerveau gauche. Chacun assure un travail bien précis. Les scientifiques parlent d’asymétrie cérébrale. En effet, bien que leur anatomie soit semblable, leur implication est inégale dans les différentes fonctions mentales. L’hémisphère droit traite ce qui relève du global : les images, les couleurs, l’intuition, l’imagination, les sentiments… L’hémisphère gauche, quant à lui, est chargé du domaine des détails : les mots et la lecture, les chiffres et le calcul, la logique, l’organisation, l’interprétation… Les hémisphères contrôlent l’ensemble de nos fonctions mentales supérieures : mouvements volontaires, pensée, apprentissages, mémoire, etc.
              Concrètement, lorsque notre cerveau analyse une boîte de puzzle et son contenu par exemple, l’hémisphère gauche se soucie de la structure du puzzle, tandis que l’hémisphère droit examine plutôt la couleur de la boîte et des pièces. En résumé, même s’ils n’assurent pas les mêmes fonctions, il est impératif que les hémisphères cérébraux s’associent afin que nous arrivions à effectuer toutes sortes de tâches (ici, résoudre un puzzle).
  • Les lobes cérébraux
  •           Chaque hémisphère est lui-même partagé en quatre zones appelées lobes, dans lesquels les différentes  fonctions mentales sont gérées :
    --> Le lobe frontal (situé derrière le front) : il regroupe les fonctions associées à la parole et au langage, au raisonnement, à la mémoire, la prise de décision, la personnalité, le jugement, les mouvements. Le lobe frontal droit gère les mouvements du côté gauche du corps, et inversement, le lobe frontal gauche gère les mouvements du côté droit.
    --> Le lobe temporal (situé sur le côté) : il rassemble les centres de l’audition, du goût, de la mémoire et des émotions.
    --> Le lobe pariétal (partie moyenne du cerveau) : il assure la lecture, le repérage dans l’espace, la sensibilité. Là aussi, le lobe pariétal droit gère la sensibilité du côté gauche du corps et réciproquement.
    --> Le lobe occipital (situé à l’arrière de la tête) : il gère les centres de la vision.
     
              D’une manière générale, chaque hémisphère reçoit des messages et commande la partie opposée du corps (ex. Chez un droitier, la motricité est assurée par le cerveau gauche). Cependant, la répartition des fonctions à l’intérieur des lobes n’est pas totalement figée. Certaines fonctions sont gérées dans des zones différentes selon les personnes. Ainsi, la zone du langage est généralement située dans le lobe temporal gauche chez les droitiers, alors qu’elle peut être située des deux côtés chez les gauchers.
  • La surface externe du cerveau
  •           La surface externe du cerveau est une couche plissée de corps cellulaires connue sous le nom de cortex cérébral, souvent appelée matière grise à cause de sa couleur. Il est composé d'à peu près 50 milliards de cellules nerveuses. Le cortex fait 0,4 cm d'épaisseur et sa surface totale est d'environ 2 m², soit à peu près la taille d'une table de travail, mais il est plissé de façon à pouvoir être contenu dans le crâne. Les plis, ou circonvolutions, sont séparés par des sillons. Les fibres nerveuses relient le cortex au cervelet, au tronc cérébral et à la moelle épinière en maintenant solidaires les différentes parties du cortex.

     
  • Le tronc cérébral
  •           Le tronc cérébral relie les hémisphères cérébraux à la moelle épinière. C’est lui qui contrôle les fonctions vitales du corps : battements du cœur, respiration, tension artérielle. Il commande aussi la mobilité des yeux, les mouvements du visage et la déglutition.
     
  • Le cervelet
  •           Le cervelet est situé à l’arrière du tronc cérébral, sous les lobes occipitaux. Il nous permet d’avoir des réflexes, de coordonner nos mouvements et de garder l’équilibre.
     
  • L'hippocampe
  •       Situé au centre du cerveau, l’hippocampe intervient notamment dans le stockage des informations et la navigation spatiale. Son nom est dû à sa forme ressemblant fortement au cheval des mers. C'est une structure paire, présente de manière symétrique dans chaque hémisphère.
  • À plus petite échelle…
  •           Comme tous les tissus de l’organisme, le cerveau est composé d’unités élémentaires : les cellules nerveuses. L’unité de base du système nerveux est le neurone. Le cerveau regroupe 100 milliards de neurones. Les neurones sont de tailles et de formes diverses (il en existe 50 types différents).
              Le cerveau est le siège d’un réseau de communication complexe et hors du commun composé de neurones. Ils communiquent entre eux avec toutes les cellules de l’organisme par l’intermédiaire d’environ 100 000 milliards de connexions : les synapses.
    Les neurones possèdent deux propriétés très importantes : l’excitabilité et la conductivité. L’excitabilité est la capacité pour un neurone de répondre à un stimulus (élément physique, chimique ou biologique capable de déclencher des phénomènes dans l’organisme, ici des phénomènes nerveux). La conductivité est l’aptitude du neurone à propager l’activité électrique générée par le stimulus. Cette activité est nommée « influx nerveux ».

            Les dendrites des neurones reçoivent des messages des autres neurones et les transmettent au corps cellulaire composé d’un noyau. L’influx nerveux est véhiculé sous la forme de signaux électriques, qui filent le long des axones à la manière d’une flamme sur une traînée de poudre. Arrivé dans la partie terminale des axones, le message nerveux doit trouver le moyen de traverser la synapse, petit espace entre chaque neurone. Pour cela, son énergie électrique doit être convertie en énergie chimique.
         Ainsi, une substance est libérée : le neurotransmetteur. Celui-ci est la navette qui embarque le signal à travers la fente synaptique (espace en deux synapses) en un millième de seconde. La dendrite du neurone voisin possède un quai, ou récepteur, qui accueille la navette. Chaque navette possède une clé qui lui donne accès à un quai particulier. À ce niveau, le neurotransmetteur se combien avec d’autres substances du neurone récepteur pour produire un nouveau signal électrique.
     
     



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