~ La mémoire humaine ~
La mémoire humaine a-t-elle une limite ?
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Bienvenue sur le site de notre TPE, réalisé par Emma B., Honorine D. et Léonie D., élèves de 1ère S au lycée Blaise Pascal de Longuenesse en 2015/2016. Bonne visite !

 

II) Le mystère des troubles de la mémoire...

          Les troubles de la mémoire nous affectent tous, plus ou moins gravement. Ils concernent soit la difficulté à mémoriser un fait nouveau, soit la difficulté à retrouver un souvenir, soit l’aptitude d’une personne à posséder une mémoire exceptionnelle. Qui ne s'est jamais demandé ce qui était à l'origine de ces dysfonctionnements de la mémoire ? Découverte...

1) Je donne ma langue au chat...





       Vous perdez parfois vos clés, vous ne savez plus où est passé votre téléphone ? C'est normal ! Votre cerveau n'est pas une machine ! Mais d'où viennent ces trous de mémoire ?
          Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les trous de mémoire ne sont pas une information qui a disparue dans votre cerveau, mais une difficulté à la retrouver ou de restitution. Ils sont généralement provoqués par une mauvaise réalisation d’une phase du processus de mémorisation. Il s’agit généralement de l’encodage ou du stockage. D'ailleurs vous le constatez : vous retrouvez parfois certains indices. Par exemple, si vous cherchez un nom propre, vous savez s'il est long ou court (encodage visuel), éventuellement vous devinez le début du mot, des sonorités (encodage acoustique)… D'ailleurs, il est inutile de continuer à chercher s'il ne vous revient pas au bout d'une minute : ensuite, vous ne faites qu' "encrasser le système". Il vaut mieux arrêter et reprendre plus tard… ou attendre qu'il revienne tout seul !
Dans d'autres cas, l'action effectuée est un automatisme. On a déjà fait ce geste des centaines de fois. Il est donc difficile d'identifier un acte unique parmi tous les autres souvenirs mélangés.

 
          Le processus de mémorisation est influencé par différents facteurs qui peuvent altérer la bonne réalisation de la mise en mémoire. Si vous souhaitez que l’information soit traitée au mieux par votre cerveau, vous devez être attentif et concentré. Nos propres sentiments et émotions affectent également la mémorisation. Il sera plus difficile d’apprendre si on est ému, stressé, fatigué… De plus, la nature des données en question entre aussi en ligne de compte. Lorsque celles-ci revêtent une importance particulière, elles sont plus facilement encodées (ex. Il est plus facile d’apprendre quelque chose qui nous passionne !).
          Avez-vous déjà essayé de vous rappeler quelque chose qui restait bloqué sur le bout de votre langue ? Vous n’êtes pas le seul ! Ce phénomène très fréquent a été étudié pendant des années. Il consiste en une rupture du processus d’extraction de la mémoire à long terme, appelé récupération. Le réseau tracé dans l’hippocampe est rompu, et ne finit pas son trajet : on est alors incapable de remobiliser une information précise déjà en mémoire.
          Une hypothèse avance que le cerveau appelle une partie de l’information qui corrompt l’information correcte : il s’agit du blocage. Concrètement,  si l’on cherche le nom d’un ancien camarade de classe par exemple, et que l’on est persuadé qu’il commence par un ‘’M’’ alors que c’est faux, on va essayer de le retrouver, mais en ‘’cherchant dans la mauvaise direction’’, l’information correcte est bloquée par celle qui est incorrecte. Une autre hypothèse suggère qu’il n’y a pas suffisamment d’information pour déterminer ce qui doit être extrait.
 
 



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